pompe à essence

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Composé de pompe, à et essence.

Locution nominale [modifier le wikicode]

Singulier	Pluriel
pompe à essence	pompes à essence
\pɔ̃.p‿a e.sɑ̃s\	\pɔ̃.p‿a e.sɑ̃s\ ou \pɔ̃p.z‿a e.sɑ̃s\

pompe à essence \pɔ̃.p‿a e.sɑ̃s\ féminin

Équipement qui permet au moyen d’un tuyau souple de remplir le réservoir d’un véhicule en carburant.
- En face de lui, Maigret voyait une petite épicerie dont il finissait par connaître tous les bocaux. Plus loin, la pompe à essence du garage, pompe qui ne devait être là que pour garnir, car on servait toujours l’essence en bidons ! — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 97)
- 16 novembre 44 – Il me fait du bien comme une pompe à essence. J'ai fait mon plein d’optimisme. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 370)
- Hopper a apporté certaines modifications : il a déplacé vers le fond le poteau qui porte l’enseigne et a rajouté à sa place, entre les deux pompes à essence, la pompe à air qui se trouvait sur le côté du bâtiment. — (albrecht, Pompe à essence sur artifexinopere.com, 25 novembre 2012)
(Mécanique) Mécanisme d’un moteur à explosion qui alimente le carburateur en essence.
- Pompe à essence. — La pompe de beaucoup la plus employée à l’heure actuelle est la pompe A.M. La disposition d’ensemble est encore la même, en général, que ci-dessus. La pompe aspire l’essence du réservoir, situé plus bas que le carburateur. Elle la refoule généralement dans une nourrice ou dans un autre réservoir situé plus haut que le carburateur. — (A. Desaleux, Cours d'aviation destiné aux élèves-pilotes et mécaniciens, Gauthier-Villars, Paris, 1925, pages 209-210)
(Par métonymie) Station-service.
- « Moi, j’ai deux emplois, explique Rachel, 43 ans. Je travaille 13 heures par jour, six jours sur sept, pour essayer d’arriver à quelque chose. Et je gagne 1.200 euros par mois. Donc, c’est bon, les taxes, y en a marre ! Ça baisse toujours pour les riches et ça augmente toujours pour les pauvres. Monsieur Macron, c’est pas lui qui va à la pompe à essence ! Qu’il commence à faire ses déplacements en train ou à pied, et après on verra. » — (Mathilde Ceilles, « C’est pas Monsieur Macron qui va à la pompe à essence », le ras-le-bol des « gilets jaunes » à l’aéroport de Marseille sur 20minutes.fr, 17 novembre 2018)